Retours sur le salon du livre 2024

Merci Éric, à toi et à toute l’équipe d’Utopies réalistes !
C’était fort, de faire cette lecture ce jour-là, avec le résultat qu’on sait maintenant, qu’on redoutait alors.
Merci donc aussi de faire  exister à Montbron cet esprit de résistance qui fait la part belle à l’art et aux amitiés, dont nous aurons tant besoin dans les temps qui viennent.

Thomas B.Reverdy

Un salon du livre dans ma Charente natale à Montbron place du minage, « place du mirage » et des Utopies Réalistes.  Il suffisait d’y croire. Je suis venue, j’ai vu, j’y ai cru ! Le temps d’une journée, attiser curiosité, dialogues, lire et écouter des textes sous des toiles, entre les pierres du vieux château, sur une charrette tirée par deux percherons massifs…
Une vraie fête populaire avec musique, partage, élans vers les autres, celles et ceux qui écrivent, celles et ceux qui portent leurs textes, les aiment et expriment combien est nécessaire la littérature pour mieux appréhender la complexité de nos sociétés, de ce qui nous est précieux, redoutable ou menacé. Merci à votre équipe si inventive et joyeuse de faire vivre une telle manifestation dans une petite ville rurale aux grandes d’ambitions culturelles !

paola-pigani

Paola Pigani

Romancière

Edgar Morin évoquait hier dans un article pour le journal Libération la nécessité d’«oasis de fraternité». Cette expression convient aux Utopies Réalistes, festival mené par Eric Bellino et Marie-Christine Bellino ! Merci à eux et à Noée Colombier de la médiathèque de Montbron pour leur accueil et ce festival regroupant littérature, musique, théâtre. Merci à la comédienne Isabelle Goffart pour sa lecture si juste et émouvante de « Loin du noir océan »
Astrid Monet

Astrid Monet

Romancière

Un grand merci pour ce beau dimanche de juillet à Montbron. Inventif, généreux ce festival de l’écrit et du partage m’a enthousiasmée. Déjà le titre… ensuite le thème de l’année 2024 « femme et ruralité “ Et le plaisir d’être lue dans une carriole tirée par un solide cheval, celui de rencontrer des lecteurs curieux, à l’aise, chez eux.
Et l’engagement des  organisateurs, leur attachement à des librairies et des maisons d’édition indépendantes, l’attention
portée à chacun, auteurs visiteurs ou éditeurs.
Et la rencontre avec des auteurs que je ne connaissais pas ou peu, la sincérité des échanges pendant le repas.
Et surtout la joie, oui la joie en ce dimanche un peu étrange où je votais le matin et attendais, fébrile, le résultat.

Elisabeth Guimard

Elisabeth Guimard

Romancière

J’ai ADORÉ être aux côtés de toute l’équipe à Montbron!
Tout le monde était formidable, j’ai fait des super belles rencontres pendant cette journée qui est passée beaucoup trop vite à mon goût ! On m’a prêté un pull dès mon arrivée autour de croissants et de cafés parce que malgré « l’été » il faisait froid (au début). Je n’ai pas été malade, grâce à ça.

Madeleine Pereira

Madeleine Pereira

Illustratrice Scénariste

Globalement c’était très bien. J’aurais aimé plus de temps en conférence ou débat pour échanger avec le public. Dans l’ensemble j’étais/suis très content et si l’on me réinvite, j’accepterai à nouveau.

Eddy L.Harris

Eddy L. Harris

Romancier

Les deuxièmes éditions de festival, c’est un peu comme les deuxièmes romans, c’est toujours une affaire délicate.
Celle du salon du livre de Montbron fut merveilleusement réussie. Public au rendez-vous, animations multiples et inventives, accueil chaleureux, organisation parfaite. Que demander de plus ?

Véronique Ovaldé

Véronique Ovaldé

Romancière

C’était un vrai bonheur de participer au salon du livre de Montbron. La chaleur et la générosité des organisateurs ainsi que la gourmandise littéraire du public ont fait de ce rendez-vous une journée formidable. Je reviendrai avec plaisir dans
ce coin de Charente qui me tient à coeur pour des raisons personnelles mais qui occupe désormais une place particulière dans ma vie d’auteur.
Merci aux Utopies Réalistes.

Eric Decouty

Eric Decouty

Romancier

Montbron ? C’est où ?

Loin, très loin de chez moi, dans une belle campagne française avec des rivières pleines de promesses de poissons, de la brume d’été, des champs d’avoine qui se penchent et murmurent sous la brise du matin. Un bon gros bourg avec des commerces, une mairie comme un château et une église ouverte, fraîche et silencieuse.

Un dimanche de juin, s’étale dans la médiathèque, le Salon du livre. Quelques auteurs, certains venus en voisins, cornaqués par une nuée de bénévoles aux petits soins. Ici, on sait recevoir, écouter, diriger gentiment, prévenir la demande. Alors, je me laisse faire, avec le café, j’écoute des histoires, je mange, je bois, je ris surtout et parfois je fais des dédicaces à des gens qui me sourient. J’ai froid et puis vers midi, le soleil explose et j’ai presque trop chaud. Les auteurs ne sont pas les seules vedettes, il y a de gros chevaux, immenses, puissants, qui raclent du sabot dans la cour et promènent des enfants, il y a des peintres et des sculpteurs qui exposent au château en face, des lecteurs à la voix claire qui disent vos mots mieux que vous ne les avez écrits. Il y a un restaurant végétarien avec des salades fabuleuses, une chambre magnifique, décorée avec goût qui porte presque le nom de mon premier roman. J’ai l’impression qu’on attendait que moi. Le soir, puisqu’il faut bien se dire au revoir, c’est un dernier repas ou chacun a apporté le plat, la bouteille, la tarte de l’amitié. Ils sont tous là, des amis maintenant, il y a même ceux d’Arras, venus prêter main-forte pour la journée. Dans le soir qui tombe, la bande à Basile fait le show, en improvisant une version charentaise de fameux humoristes qui me laisse secouée de rire. Il y a de grands acteurs à Montbron et des petits jardins où on festoie mieux qu’ailleurs, le derrière sur de vieilles palettes. Certains lieux vous marquent à jamais par leur simplicité, par cette façon qu’ils ont de vous accueillir, de vous prendre dans leur bras, de vous câliner. Il est dur de les quitter, mais il reste
pour toujours dans votre cœur et ils reviennent souvent à votre mémoire, vous faisant sourire à votre insu.

Ne m’oublie pas Montbron, je te promets d’écrire encore, pour pouvoir revenir.

Bénédicte Belpois

Bénédicte Belpois

Romancière

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